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La gloire de mon père《我的法国文学泛读课报告》

  • 小小评论家小小评论家
  • 书评
  • 2023-03-26 15:33:41
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Tout d'abord j'ai honte de dire que pendant trois ans à l'université c'est pour la première fois que j'ai achevé une lecture d'un livre français. Je me souviens très bien ce que nous a dit Mme Corbeil-Nöel dans une conférence à notre université quand elle faisait son voyage propagateur de Simone de Beauvoir en Chine. Elle nous a proposé de lire parce que selon elle on pourrait en bénéficier beaucoup et connaître davantage.

Ce semestre nous avons lu plusieurs nouvelles de Marcel Aymé pendant le cours de la lecture. Je doit dire qu'il a un "nom" mérité: ses histoires toujours plaisantes à lire sont bien "aimées " de nous. Grâce à cette occasion. mon enthousiasme pour la lecture a été enflammé. Je doit ces temps du bonheur à notre professeur de cette matière.

Jolin Tsai (蔡依林) artiste très populaire maintenant m'a beaucoup influencé sur la méthode de l'apprentissage de langue étrangère. Elle a rédigé trois livres de ce sujet dont le premier a pour thème de tenir un journal en anglais chaque jour pour pratiquer et maîtriser la langue anglaise. D'après elle écrire son journal en utilisant des mots et des tournures quotidiens est une façon plus efficace et aussi agréable d'apprendre une langue étrangère.

Dans le livre elle a également recommandé la lecture du texte originel d'une langue pour se familiariser avec les formules des étrangers et imiter leurs manipulations des mots et des phrases.

Elle nous assure que nous rencontrons sûrement des mots inconnus mais elle propose qu'il ne faut pas les consulter tout de suite dans le dico. Nous pouvons toujours essayer de deviner leurs sens et peut-être après plusieurs rencontres avec un certain mot nous le connaîtrons naturellement.

Elle a raison ! Il est vrai qu'avec le contexte et un peu de connaissances de l'étymologie il n'est pas tellement difficile de comprendre le texte originel même s'il y a pas mal de nouveaux mots. En lisant un livre on apprend à déchiffrer des mots et des phrases comme on apprend à comprendre ce qui se passe à l'entour quand on est petit.

À part de ça je me suis inspiré dans le domaine de la traduction. La langue chinoise et la langue française sont deux langues bien différentes mais il existe beaucoup de coïncidences entre elles. Parfois elles se ressemblent tellement que ça facilite la traduction.

Par exemple on dit en chinois "找不着北“ pour signifier "se perdre" ou bien "s'y perdre" j'ai trouvé que les Français ont un équivalent à la page 183 dans le livre : perdre le Nord.

Cette inspiration coule aussi inversement. J'ai cueilli l'extrait suivant à la page 179:

" De temps à autre sortant de la pierre nue un cade gothique ou un pin dont le tronc épais et noueux constrastait avec la petite taille de l'arbre qui n'était guère plus grand que moi : on voyait cet affamé soutenait depuis des années une lutte farouche contre la dure pierre et qu'une seule goutte de sève devait lui coûter des jours de patience."

Surtout la dernière phrase "une seule goutte de sève devait lui coûter des jours de patience" me donne un éclair de génie pour traduire "台上一分钟,台下十年功” en français : une seule minute au plateau coûte des ans de pratiques.

Tout ça c'est un grand bénéfice de la lecture.

Mais n'oubilons pas que la lecture est aussi un des moyens de divertissements ce livre m'apporte beaucoup de plaisirs. Voici un extrait (P.214) :

"Les oiseaux dansaient toujours à la ceinture de mon père et comme ils étaient pendus par le cou je lui dis qu'il avait tué des bartavelles mais que nous finirons par manger des cygnes."

Des petits événements dans la famille et des jeux joués par petit Marcel et son frère Paul nous donnent aussi des pouffements.

Puisque c'est le premier tome des mémoires de Marcel Pagnol et qu'il essayait de "se dévoiler tout entier" dans son récit (P.8 avant-propos) pour ne pas perdre son temps à gâcher du papier ce livre nous donne beaucoup à réfléchir.

Qu'est-ce que c'est que "la gloire de mon père"? Avant de finir la lecture je me posais plusieurs fois cette question. Je croyais d'abord que "la gloire de mon père" est son fils aîné Marcel Pagnol parce qu'il est un prodige et qu'il a appris à lire sans aucune pré-instruction. À propos cet extrait a été choisi comme une matière de lecture dans notre manuel scolaire. De toute façon j'ai enfin repéré ce titre dans le texte à la page 198 :

"Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant."

Bien évident "la gloire de mon père" est ici indiquée et elle est la proie -- les deux bartavelles tuées par le père d'un "coup de roi". Il faut encore noter que le père est un débutant et la bartavelle est la perdrix royale dont tous les chasseurs rêvent.

Dans l'avant-propos Marcel a mis en évidence que dans ces Souvenirs ce n'est pas de lui-même qu'il parle mais de l'enfant qu'il n'est plus. Ça a créé une ambiance pathétique et il me rappelle ce qu'Antoine de Saint-Exupéry a écrit dans Le Petit Prince : "si toutes ces excuses ne suffisent pas je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entres elles s'en souviennent.)"

D'ailleurs cet enfant sous la plume de Marcel n'est pas le sujet de ce livre mais "le témoin de très petits événements" (P.7).

Cet ouvrage témoigne une époque disparue et chante la piété filiale qui passera peut-être aujourd'hui pour une grande nouveauté ce qu'a écrit l'auteur dans l'avant-propos.

Chacun peut trouver son trésor dans cet ouvrage philosophique et qui met l'accent sur la valeur familiale. Surtout pour nos Chinois "la gloire de mon père" peut s'amplifier elle sera celle de toute la famille même celle de la vie. N'est-ce pas?

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